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A l’heure où en France et ailleurs, nous assistons, impuissants à des replis communautaires, des conflits religieux et une intolérance toujours grandissante à l’égard de ceux qui ne sont pas, ne pensent pas comme nous, ce texte d’une incroyable modernité nous plonge au cœur de la Jérusalem du 12è siècle et de la question, toujours récurrente, de la cohabitation des trois religions monothéistes dans un même espace-temps.
Message essentiel de tolérance et d’intelligence, ce chef d’œuvre des Lumières allemandes, tout à la fois roman d’aventures et conte philosophique, rassemble autant qu’il ne questionne, et trouve toute sa force dans la mise en scène épurée de Bernard Bloch.

Photo : André Muller
Mise en scène : Bernard Bloch
Assistante : Catherine Umbdenstock
Scénographie : Raffaëlle Bloch
Costumes : Claire Schirck
Lumières : Florent Jacob
Son : Thomas Carpentier
Régie générale : Marc Tuleu
Avec : Antonia Malinova, Philippe Dormoy, Morgane Arbez, Philippe Mercier, Jonas Marmy, Nils Ohlund, Milou Khétib, Sofia Teillet.
EXTRAITS DE PRESSE
La religion, le pouvoir, l’éducation, la filiation, les identités religieuses, tout cela se mélange, s’affronte et se réconcilie. Tout concourt à tenir le public en haleine tout au long des deux heures 45 de spectacle qui passent comme une lettre à la poste. D’une écriture fine, avec une ambiance graphique qui favorise le rythme, cette pièce réussit le pari de rester accessible en abordant les thèmes majeurs de notre époque.
La Tribune, Le Progrès, 10 janvier 2013
Tantôt comiques, tantôt lyriques, les protagonistes sont traités comme des êtres profondément humains (…) Ainsi le jeu des comédiens reflète avec générosité cette humanité passionnée qui tente de comprendre d’où elle vient. Si les interrogations sont profondes, le ton reste juste et spontané. Tout au long de la pièce, on savoure le débat d’idées rythmé par le suspens. Une parabole sur les dangers du fondamentalisme qui n’a perdu ni de sa fraîcheur, ni de son actualité.
Dernières Nouvelles d’Alsace, 8 février 2012
Beau tour de force dialectique brillamment agencé, au terme duquel les trois religions révélées concourent, à égalité, à l’amélioration de l’humanité. N’est-ce pas que cela résonne (raisonne aussi bien) toujours très fort !?
Jean-Pierre Léonardini. L’Humanité 29 janvier 2012
On ne peut d’ailleurs que se monter surpris devant tant de modernité et d’à propos (…) Les huit comédiens portent la pièce à bout de bras, formant des compositions étonnantes (le moine, le derviche, le patriarche…). La qualité du jeu et le rythme soutenu des interprètes ne faiblissent pas pendant les 140 minutes du spectacle, à la plus grande joie du public. Un beau symbole, une façon de répandre la chose théâtrale au-delà du dispositif habituel, vers un espace public de plus en plus ouvert, jusqu’au cœur de la cité.
Dominique Feig, l’Alsace 28 janvier 2012
PRODUCTION
Le Réseau (théâtre)
La Comédie de l’Est (Colmar)
Cap* – La fabrique
COPRODUCTION
La Comédie de Saint-Etienne, Centre Dramatique National
Avec la participation artistique du Jeune Théâtre National
Avec le soutien de l’ADAMI
Avec l’aide du dispositif d’insertion de la Comédie de St-Etienne, Centre Dramatique National
Le Réseau (Théâtre) est une compagnie conventionnée par la DRAC Île de France
(Cap)* – La Fabrique est conventionnée par la Région Île de France, le département de la Seine-Saint-Denis et la Ville de Montreuil